L’activité du commerce spécialisé en baisse de 6,2 % en janvier 2017 [Procos]
Le décalage d’une semaine des soldes, de même que la multiplication des ventes privées dès le mois de décembre, n’ont guère été favorables au chiffre d’affaires du commerce spécialisé qui boucle un mois de janvier en recul de 6,2% par rapport à janvier 2016. Le panel de 50 enseignes de Procos - la fédération du commerce spécialisé - montre que l’équipement de la personne, concernant les secteurs, et les moyennes surfaces de périphérie, sur le critère des typologies d’implantation ont été les plus affectés.
Daniel Bicard
\ 10h23
Daniel Bicard
"Un mois de janvier à oublier rapidement", lâche Procos, dans son communiqué mensuel faisant le point sur l’activité du commerce de détail. L’année démarre en effet bien mal, avec un indice d’activité du commerce spécialisé en baisse de 6,2 % en janvier 2017 (par rapport à janvier 2016). Alors qu’il y a un an, la situation du commerce était positive (+1,5 %). Ceci, toujours selon la méthodologie de Procos donnant cette statistique à périmètre comparable, sur la base d’un panel mensuel de 50 enseignes interrogées sur leurs performances dans 50 pôles de référence, situés dans 15 agglomérations.
Des ventes privées de fin d’année délétères
Parmi les choses à oublier – ou du moins à souhaiter ne pas voir réapparaître – le communiqué de Procos fait état de "soldes très décevants suite à un décalage d’une semaine en janvier" et souligne "la multiplication des ventes privées dès le mois de décembre". Suite logique, c’est l’équipement de la personne qui a rencontré le plus de difficultés. Même si "la chaussurel s’en sort un peu mieux que le prêt-à-porter". De même, l’équipement de la maison est légèrement en négatif alors qu’en janvier 2016 il s’affichait en pleine dynamique.
La périphérie à la peine
Concernant les typologies d’implantation des magasins, le commerce de centre-ville finit le mois à -5,5%. Ce qui est "moins pire" que les commerces situés en périphérie dont les performances se dégradent à -7,2%, particulièrement en moyennes surfaces. Ceci "à l’exception du sport et des services automobiles". Tandis que sur le plan géographique, la situation reste homogène entre Paris/Région Parisienne et les autres régions françaises.